mardi 17 janvier 2012

Le Monde !

Le journal Le Monde ; dans la rubrique "Paroles d'Experts", titre : "Ingénieurs : les effet de la crise sont peu sensibles".

Je reste sur mon train arrière devant mon café en me disant : "Je rêve ou quoi ?" puisque c'est un expert qui parle je cherche à savoir qui il est ; l'article est signé "L. PM".

Je suis rassuré ! En effet, il n'est pas dit qui est "L. PM" d'où il viens, ce qu'il a fait, son degrès d'expertise... rien. Etonant de prétrendre une parole experte sans CV non ? "J'me présente, j'm'appel Henri et je suis un spécialiste de la soudure sur plateforme pétrolière". En général, dans Le Monde entier, on vérifie le CV ? Pas dans Le Monde a priori.. du moins nous, lecteur ne sommes pas considérés comme ayant la possibilité d'avoir accès à cette personne (ces personnes ? puisque'il y a un "s" à Paroles et Experts dans le titre de la rubrique).

Du coup je vais sur le moteur de recherche du Monde par auteur : "résultat : 0" ! Il semble que notre expert soit un professionnel pour se cacher !

Je commence à lire l'article : "Les toutes récentes études du Centre d'Analyse Stratégique, organisme dépendant du Premier Ministre et de la DARES, l'institut d'études du Ministère du Travail sont sans ambiguïté : les filières ,de formation scientifiques ne font pas le plein, la demande va s'accentuer et les voies de recrutment des ingénieurs sont bien pavées pour les 5 prochaines années."

On a pas les références des études, et bien évidement, si c'est le premier ministre qui l'a dit alors forcément c'est vrai ! Surtout qu'en ce moment tout le monde s'accorde pour dire qu'en terme de stratégie, notre gouvernement a très certainement le service le plus efficace du monde.

Moi je vas vous donner des statistiques faites par des experts, que je cite et dont le CV est public, à savoir la Conférence des Grandes Ecoles, qui regroupe les plus Grandes Ecoles d'Ingénieurs de France.

Dans son enquête sur l'insertion des jeunes diplômés 2010 il est écrit : "Les jeunes diplômés de 2009 ont été confrontés, tout comme l’an passé, à un marché du travail particulièrement difficile dans un contexte économique qui reste chaotique en 2010. Après une très bonne année 2008, la plupart des indicateurs ont marqué le pas en 2009 et confirment leur tendance à la baisse en 2010."

La statistique parle d'elle même, pas la peine de vous faire un dessin : "76,4 % sont en situation d’emploi moins de 2 mois après leur sortie d’école" à savoir qu'il y en a donc 1 sur 4 qui est chômage...

Du coup je me dit : "Mais qu'es ce que c'est que cet article à deux francs ?" (moins de cinquante centime d'euros) je regarde vite fait et je trouve deux trucs sur l'article : "en partenariat avec Monster" et "Dossier réalisé par Le Monde Publicité"

Je suis rassuré ! C'est juste de la propagande qui c'est faite passer pour du journalisme ! D'autant qu'il y a de cela quelques jours, le monde avait sorti un article : "Polytechniciens, énarques... et malgré tout chômeurs" du coup je me suis fait avoir... désolé, mais pour votre information je vous le dit : faire une grande école ne vous garanti pas du travail, pas plus que votre diplôme...

HADOPI, SOPA... et companie

Hier on m'a demandé ce que j'en pensait, je vous livre donc mon point vue : Le monde du numérique est inquiet parce qu’il a créé l’Internet qui est plus qu’un outil, puisqu’ il permet aujourd’hui la naissance et le développement sans précédent de nouveaux usages dans notre société. Il est devenu un acteur majeur de notre économie (25% de l’accroissement du PIB français). Malheureusement HADOPI a pour conséquence son irrémédiable destruction (voir l’inquiétude qui ressort de la lettre signée par les créateurs d’Internet au projet américain SOPA équivalent d’HADOPI).

HADOPI porte les stigmates de l’idéologie du Sarkozysme : le tout répressif ! En cas de téléchargement illégal et si vous avez la malchance d’être pris, vous êtes conduits tout droit en « prison ». La plupart des utilisateurs n’ont strictement aucune idée des limites qu’ils ont droit de franchir, parce qu’il est tout simplement impossible de les connaitre. C’est comme si l’on exigeait que vous rouliez à 130km/h, avec des radars automatiques pour contrôler votre vitesse… mais que vous n’avez pas de compteur (alors même que la puissance de votre véhicule vous permet de rouler à 400km/h). En effet, comment Mme Michou saurait-elle qu’elle devient un pirate en cliquant sur un lien « écoutez votre album préféré », sur lequel elle est invitée à se connecter ?

Il y a encore plus grave pour le milieu du numérique : cette loi s’est fixée comme objectif de centraliser Internet pour créer un point d’accès unique au travers duquel il sera alors possible de faire un contrôle avancé de chaque internaute. Or l’essence même d’Internet est la non-centralisation (étymologiquement Internet signifie « entre réseaux » et non « un réseau »). En centralisant, on détruit objectivement Internet pour recréer le Minitel : tous les utilisateurs deviennent spectateurs ou consommateurs et non plus acteurs ou fournisseurs, ce qui aura des conséquences catastrophiques sur les usages et donc sur l’économie numérique.

Il est facile pour le CSA de contrôler la télévision parce que les seuls comédiens sont les chaines, et il y en a peu, mais quelle pauvreté dans la diversité des programmes ! A contrario, Internet permet à chacun d’être sa propre chaine de télévision, créant ainsi une vraie richesse et une diversité sans précédent de laquelle les leaders de demain vont émerger. Aucun futur « CSA » ne sera en mesure de contrôler ces dizaines de millions de créateurs, sauf à les rendre spectateurs, donc à appauvrir tout le monde. Or même si pour une certaine génération, il n’est pas évident de comprendre tout ce que l’on peut faire avec une Free Box au-delà de regarder la télévision, il n’en n’est pas de même pour les adolescents d’aujourd’hui et les futurs utilisateurs de demain qui eux sont et seront nés avec.

On peut comprendre ce que souhaite l’actuel gouvernement, piloté par des lobbies prêts à « détruire le reste du monde » pour protéger leurs intérêts. Mais cette tentative de centralisation d’Internet équivaut à demander aux opérateurs la même chose que d’exiger de EDF de regrouper à son siège tous les compteurs de tous ses clients, de manière à pouvoir contrôler individuellement l’usage de l’électricité par chaque Français. Au-delà de son côté totalement liberticide, une telle obligation est inapplicable en l’état. En effet, comment peut-on imaginer la gestion par l’opérateur d’une énorme salle avec ses dizaines de millions de compteurs et autant de disjoncteurs ? Il est évident que pour contrôler ce  système aussi lourd que complexe, l’opérateur serait dans l’obligation de tenter de le simplifier en ralentissant les vitesses de connexion (le temps de voir ce qui passe) et d’interdire aux utilisateurs finaux un usage au-delà de limites et de normes très strictes qu’il leur imposerait, ce qui revient à tuer toute créativité. C’est vrai en matière électrique comme dans le numérique ! Ce serait la fin de toutes ces initiatives privées telles que FREE, VENTE-PRIVEE, MEETIC et consorts, toutes initiées avec des bouts de ficelles, souvent dans les garages et qui représentent aujourd’hui plusieurs milliards d’Euros de chiffres d’affaires.

Les opérateurs sont fermement opposés à cette loi parce qu’ils ne veulent pas être les gestionnaires de ces futurs « centres de contrôles » hyper complexes et liberticides, sans compter l’inconfort de leur position vis-à-vis du consommateur. En effet, tout se passerait comme si l’on leur demandait de créer les autoroutes de l’information, mais en même temps d’installer les radars et, la cerise sur le gâteau, de dénoncer leurs propres clients qui ont acquitté un péage mais ont mordu sur la bande d’arrêt d’urgence. Les opérateurs de l’Internet estiment que le rôle de « Cofiroute » n’est pas de lancer des motards à la poursuite de chauffeurs indélicats.
Le fonctionnement d’Internet n’est pas toujours bien compris  par les ayants-droits, les majors, notre gouvernement… et plus globalement par les personnes hors de ce milieu : tout ce petit monde  vit dans une espèce de mythe qui lui fait croire que la solution qu’il a inventée est la bonne, la seule et même  l’unique solution, alors qu’elle est gravement destructrice de valeur.

Dans l’indifférence totale du gouvernement, le monde du numérique tente aujourd’hui de trouver et d’organiser lui-même sa réponse. D’abord et avant tout créateur de contenu, il souhaite être rémunéré pour cela, il est en capacité de comprendre parfaitement les enjeux des ayants droits et connait ce qu’il est possible ou impossible de faire dans son monde. Il est de fait le seul protagoniste à avoir la compréhension globale des enjeux du sujet, techniquement, économiquement et  politiquement parlant.

Aujourd’hui, la réponse qui s’organise autour de M. Jean Michel Planche (fondateur de l’Internet chez France Télécom et désormais CEO de Witbe) et aussi étonnant que celà puisse paraitre, les "Labs HADOPI" peut se résumer autour d’une seule phrase : « à tout problème centré sur l’utilisateur, la réponse se fait autour de l’utilisateur » et non « à tout problème centré sur l’utilisateur, la réponse se fait par l’opérateur ».  Tous les 1ers jeudis du mois, une réunion relativement informelle regroupe un public hétéroclite (personnels des opérateurs, ayant droits, représentants d’HADOPI, écoles, particuliers…). La solution recherchée doit être globale et embrasser le périmètre le plus large possible.

L’Internet très haut débit chez le particulier, c’est l’équivalent d’une ligne EDF de 400 000 volts. On peut en faire des choses extraordinaires, mais c’est potentiellement dangereux. Le premier axe de la réponse est de proposer aux utilisateurs « un tableau numérique » équivalent du tableau électrique (c’est la création du compteur de vitesse évoqué plus haut), leur permettant de maitriser ce qui se passe sur leur internet et les alertant du risque imminent éventuel de mordre la ligne du téléchargement illégal par exemple, mais aussi de la nécessité du contrôle parental…

Comme en matière de sécurité routière, il s’agit d’une histoire qui va prendre plusieurs décennies et qui nécessite une réponse multiple et à tous les niveaux, chez l’utilisateur (compteurs de vitesse, airbag, aide à la conduite…), chez les fournisseurs (travail sur la signalisation, réfection des chaussées…), chez les divers contrôleurs (radars automatiques, mobiles…), chez les éducateurs (permis de conduire, sensibilisation dès le plus jeune âge…) etc.

jeudi 5 janvier 2012

QFF : Que Faire de la France

Je serait étonné que trouver la réponse. Par contre ce que je sais c'est qu'il ni a pas 36 solutions. J'ai lu un article dès plus intéressant : Le brésil viens de passer devant l’Angleterre comme puissance économique.

A savoir qu'après l'Angleterre le prochain sur la liste c'est la France. Si le Brésil veut jouer dans la cours des 5 plus grandes puissances mondiale, ils doivent éjecter la France.

Alors qu'en penser ? Résister, baisser les bras ? Il faut commencer par se dire : la France génère avec 60 millions de citoyens 2,8 milliards de PIB et le Brésil 2.5 milliards avec 200 millions d'habitants. On peut imaginer que le Brésil, d'ici peu de temps atteigne le PIB par habitant de la France et aura donc un PIB 2,5 fois plus élevé... inutile de dire qu'il faut faire une croix sur notre avenir au Top 5 des puissances économiques mondiales.

Jamais on ne pourra résister. Mais pourquoi ? Dans le temps on a tenu. Effectivement, a une époque la puissance de la France était extraordinaire (colonie, nucléaire, économie...) alors que ce passe-t-il ? Je pense que deux phénomènes se cumulent. Le premier c'est que l'économie devient prédominante dans le rapport des puissances mondial (en gros qui se soucis d'un arsenal nucléaire, qui ne sera jamais utilisé, 20 ans après la fin de la guerre froide ?). Du coup être classé puissance économique mondiale vous place presque de facto puissance tout simplement.

Et puis les puissances émergentes, n'émergeaient pas et pour cause ! Pour résister à l'assaut des quelques millions d'habitants des pays en voie de développement, le meilleurs moyens c'est d’empêcher qu'ils se développent.

Deux techniques sont possible, la première la colonisation. En pompant les richesse d'un pays colonisé vous avec trois avantages. D'abord sa puissance compte pour vous même. Ensuite en extorquant les richesses d'un pays, vous empêchez de facto ce pays d'augmenter sa puissance . Enfin en ramenant ses richesses chez vous, vous augmentez votre puissance économique. La colonisation n'étant plus à la mode (pas vraiment quand on voit que les ports autonomes africains des anciennes colonies Française appartiennent à Bolloré), et guère tolérée, on ne peut plus faire.

L'autre méthode qui vous garantie qu'un pays émergeant ne viendra pas vous prendre la place, consiste à amener dans ce pays le totalitarisme ou la guerre. Il ni a pas tous les avantages de la colonisation, mais au moins il ne risquent pas de grimper l'échelle. Ce qui est intéressant avec un gouvernement de militaire bien bas de plafond, c'est qu'ils n'ont pas idée de faire quelque chose d'autre de leur pays qu'un vaste camp de concentration. Les exemples pleuvent, mais l'Amérique du Sud, c'est exceptionnel ! Chili, Argentine, Brésil...  ensuite l'Asie où la liste est longue : Vietnam, Cambodge ... Polpot formé à l'EFREI, Ho Chi Min et Mao formés par le PC Français,... la liste est longue.. Si vous cherchez comment monter une dictature, il doit exister en France des cours qui dates de l'Ecole Colonial (aujourd'hui intégré à l'ENA) qui doivent exister.

Autre époque, autres temps, désormais ces pays se sont mis en ordre de marche, difficile d'amener un nouveau régime en Chine ou au Brésil. L'Amérique du Sud est sur une piste d'envol impressionnante ! Comment les arrêter .. avec quelques millions de morts. A priori on ne nous laissera pas faire, donc on ne peut plus les arrêter.

La France est donc condamné à devenir un pays de second plan.

D'où ma question Que Faire de la France ? Il est toujours possible de vivre dans l'illusion que nous sommes une grande nation, certes, c'est ce que nous faisons en ce moment (c'est vrai qu'en pinard et en luxe on est premier).

je n'ai que deux hypothèses. Soit nous décidons de garder un positionnement dans le top 5, mais dans ce cas là on ne peut le faire seul. Il nous faut des camarades de jeu, et devenir plus gros. Surement l'Europe, mais alors en déplaise aux souverainistes, il faudrait que l'Europe soit présente Politiquement. Avec un représentant de ce pouvoir et donc un Etat, qui permettrait un seul classement.

Il faudrait trouver une solution pour ancrer ensemble des populations qui n'ont pas la même origine, culture et langage. Tâche ardue, si on prend en compte qu'en plus les souverainistes de chaque état (ce qui représente quelques millions de personnes) vont devenir fou sur place.

On peut aussi décider de prendre un rang inférieur. Es-ce grave ? Certes non ! La suisse vie très bien, la Norvège aussi etc. Il y a 194 états répertoriés aux nations unis, donc "près de 189" vivent très bien sans être dans le top 5 ! Il faut juste que l'on se repositionne ce qui peut-être pas mal.

Ces nouvelles puissances ne nous considères pas comme des concurrents (à juste titre), ce qui est une chance. Nous pouvons donc aller vendre au Brésil, sans qu'ils puissent ce dire : "arrière pensée hégémonique ? La France ? avec ses 60 millions d'habitants ? non". Alors qu'acheter aux américains c'est aller "donner de l'argent" à un adversaire... il faudrait tomber sur la tête (c'est peut-être ce qui se passe avec le Rafale au Brésil ?)

Ce constat me pousse à dire que nos exportations devraient parfaitement se passer, mais ce n'est pas le cas... mon raisonnement est anéanti !

En tous les cas je n'ai pas la réponse, Française, Français, à nous de choisir !